Il revient au juge de vérifier la base factuelle des propos dits diffamatoires à l'encontre d'un maire pour déterminer si l'exception de bonne foi s'applique.
Dans un arrêt du 6 février 2018, la cour d'appel de Nancy a condamné M. X. à 2.000 € d'amende avec sursis pour diffamation publique envers un citoyen chargé d'un mandat public en lui refusant le bénéfice de la bonne foi.Les juges du fond ont énoncé que, si le débat local entre les élus et les animateurs du site internet “laviede.fr” est particulièrement virulent et marqué par la mise en cause récurrente de l’action des élus locaux, aucune recherche (...)
Cet article est réservé aux adhérents