Le préjudice, résultant du délit d'escroquerie, peut consister dans une perte de chance et non dans un préjudice nécessairement pécuniaire.
Dans le cadre d'une opération de vente de titres sociaux, l'acquéreur a présenté à son cocontractant une fausse garantie bancaire afin qu'il s'engage à ne pas entamer de discussions ou de négociations avec un tiers intéressé par l'acquisition des titres. Les juges du fond l'ont ainsi reconnu coupable du délit d'escroquerie pour ces faits. Saisie sur le pourvoi formé par l'auteur, la Cour de cassation l'a rejeté dans un arrêt du 28 janvier 2015.La Haute (...)
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