L’article L. 480-7 du code de l’urbanisme, relatif à l’astreinte prononcée par la juridiction pénale saisie d’une infraction aux règles d’urbanisme, ne s'applique pas à l’astreinte assortissant l’exécution de la condamnation à démolir ordonnée par la juridiction civile.
Par arrêt irrévocable, une cour d’appel statuant en matière civile a, à la demande de M. Y., condamné M. X. à démolir les ouvrages qu’il avait réalisés en vertu d’un permis de construire annulé par la juridiction administrative, sous astreinte provisoire de 500 € par jour de retard, et s’est réservé la liquidation de l’astreinte.M. Y. a assigné M. X. en liquidation de l’astreinte provisoire et en fixation d’une nouvelle astreinte. Dans un (...)
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