Saisi en référé, le Conseil d’Etat refuse à son tour d’interdire le spectacle "Exhibit B", qu’il estime être une dénonciation de l’apartheid qui ne porte aucune atteinte grave et manifestement illégale à la dignité de la personne humaine.
Deux associations qui réclamaient l’interdiction de l’exposition d’un artiste sud-africain présentant une série de "tableau vivants", intitulé "Exhibit B", critique de l’apartheid, ont, après le refus de la ville de Paris d’accéder à leurs demandes, saisi le juge des référés du tribunal administratif de Paris d’un référé-liberté. Cette procédure permet en effet au juge administratif de mettre fin, en cas d’urgence, à une atteinte grave et (...)
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