La société Youtube, en sa qualité d'hébergeur, ne commet pas des actes de contrefaçon lorsqu'elle met en ligne des contenus sur lesquels elle n'a aucune capacité d'action.
Deux sociétés de production cinématographique ont assigné la société Youtube, lui reprochant des actes de contrefaçon. Les sociétés soutenaient, en outre, qu'elle ne pouvait se prévaloir du statut d'hébergeur. Dans un jugement du 29 janvier 2015, le tribunal de grande instance de Paris n'a pas fait droit à leurs demandes.Il a, en effet, relevé que les opérations réalisées par la société Youtube ne constituaient pas des actes de contrefaçon. A ce (...)
Cet article est réservé aux adhérents