Une certaine dose d’exagération ou de provocation est permise dans le cadre de l’exercice de la liberté journalistique. Ainsi, un journaliste ne peut être condamné en diffamation pour avoir dit d'un homme politique que c'est "le plus idiot" qu'il connaisse.
L’affaire concernait un journaliste qui a critiqué le secrétaire d’Etat à l’Agriculture portugais disant de lui que "c’est l’homme politique le plus idiot que je connaisse". Ce journaliste a été condamné pour diffamation à l’encontre de cette personnalité politique, s’est vu infliger des amendes et a dû verser des indemnités. Dans un arrêt du 24 septembre 2019, la Cour européenne des droits de l'Homme constate que, en l’espèce, les (...)
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