En condamnant une conférencière pour avoir qualifié le prophète de l'islam de pédophile, les autorités autrichiennes ont soigneusement mis en balance son droit à la liberté d’expression et les droits d’autres personnes à voir protéger leurs convictions religieuses.
En 2009, une ressortissante autrichienne a tenu deux séminaires intitulés "Informations de base sur l’islam", au cours desquels elle a évoqué le mariage entre le prophète Mahomet et la jeune Aïcha alors âgée de 6 ans et le fait que ledit mariage aurait été consommé lorsque celle-ci avait 9 ans. A cette occasion, elle a déclaré que Mahomet "aimait le faire avec des enfants" et s’est interrogée en ces termes : "un homme de 56 ans avec une fille de 6 ans (...)
Cet article est réservé aux adhérents