La CEDH précise que sanctionner le responsable d'un site internet au seul motif qu'il a affiché un hyperlien vers une interview en ligne dont le contenu s'est avéré diffamatoire viole la CESDH.
Une société hongroise, exploitant un site web populaire, a été condamnée pour avoir affiché un hyperlien vers une interview sur YouTube dont il a été ultérieurement jugé qu'elle avait un contenu diffamatoire. Elle a formé une requête devant la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH). Elle a invoqué l'article 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme en estimant qu'en mettant en jeu sa responsabilité parce qu'elle avait (...)
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