Le défaut d'autorisation préalable du bâtonnier, lorsque l'avocat succédant à un autre doit défendre les intérêts de son client contre son prédécesseur, n'est pas un motif d'irrecevabilité de l'appel.
M. X. a confié à un avocat la défense de ses intérêts dans un litige prud'homal. La décision de première instance ayant fait l'objet d'un appel de son adversaire, M. X. a mis fin à la mission de son conseil et a saisi le bâtonnier d'une contestation des honoraires demandés. Le nouvel avocat qu'il avait choisi en cause d'appel a formé, au nom de son client, un recours contre la décision du bâtonnier.Dans un arrêt du 16 décembre 2008, la cour d'appel de Lyon (...)
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