Dès lors que la détention provisoire excède un an en matière criminelle ou huit mois en matière correctionnelle, l’article 145-3 du code de procédure pénale requiert une motivation supplémentaire tournée vers l’avenir.
M. X. a été interpellé dans le cadre d'un trafic de stupéfiants, puis placé en détention provisoire. La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Orléans, dans un arrêt du 10 novembre 2010, a rejeté la demande de mise en liberté de M. X., et a prolongé sa détention provisoire. Soutenant que lorsque la détention provisoire excède huit mois en matière correctionnelle, les décisions ordonnant sa prolongation ou rejetant les demandes de mise en liberté (...)
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