La loi ne prévoit aucune cause de déchéance du droit à l'attribution préférentielle institué au profit d'un époux, lorsque la communauté a été dissoute par divorce, séparation de corps ou de biens. Ainsi, l’époux ayant bénéficié d’un tel droit ne peut en être déchu au motif qu’il n’a pas versé la soulte dans un délai courant dès la signification du jugement de divorce.
Un jugement a prononcé le divorce de M. X. et de Mme A. et homologué la convention réglant les conséquences du divorce, laquelle prévoyait qu'il n'y avait pas lieu de liquider le régime matrimonial et que l'immeuble ayant constitué le domicile conjugal, bien commun des époux, serait attribué au mari. Mme A. a assigné ce dernier en liquidation de leur régime matrimonial. Par un arrêt du 1er septembre 2016, la cour d'appel de Papeete a fait droit à la demande (...)
Cet article est réservé aux adhérents