Les parents de l'enfant n’ayant pas fait état d’une situation de concubinage avant la naissance, ni durant l’instance et n’ayant pas vu ou revu l’enfant après l’accouchement, la cour d’appel a souverainement estimé qu’il était de l’intérêt supérieur de l’enfant de lui procurer un milieu familial stable en le confiant à une famille adoptive, sans attendre une hypothétique reconnaissance.
Le 24 août 2006, est née au Mans une enfant, prénommée Jeanne, Marie, Eloïse. Son acte de naissance ne mentionne aucune filiation. Le 29 août 2006, Mme Z., qui n'a pas accouché sous le secret, a confié cet enfant à l'organisme autorisé pour l'adoption, "famille adoptive française", contre signature d'un document attestant qu'elle a pris connaissance de ses droits. Le 9 novembre 2006, le juge des tutelles réunissait un conseil de famille et nommait Mme A. (...)
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