Le rejet d’une demande d’expertise ne peut être fondé sur la seule absence de preuve de faits que la mesure d’instruction ordonnée avait pour objet d’établir.
Une personne a fait construire une maison. Se plaignant de désordres et de malfaçons, elle a obtenu la désignation d'un expert et a assigné l'assureur du constructeur et du maître d'œuvre. Pour rejeter cette demande, la cour d'appel de Lyon a retenu que le maître d'ouvrage ne rapportait pas la preuve d'une réception expresse ou tacite des travaux, permettant la mise en oeuvre de la responsabilité décennale aux termes du contrat souscrit avec l'assureur. La (...)
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