La vente de gré à gré d'un élément de l'actif mobilier du débiteur en liquidation judiciaire n'est parfaite dès l'ordonnance du juge-commissaire qui l'autorise, que sous la condition suspensive que la décision acquière force de chose jugée.
La société R., qui exploitait un fonds de commerce dans des locaux appartenant à la société C., a été mise en liquidation judiciaire le 1er octobre 2005, M. X. étant désigné liquidateur. Le 2 janvier 2006, le bailleur ayant mis en demeure le liquidateur de se prononcer sur la poursuite du bail, ce dernier a opté pour la poursuite du contrat. Statuant sur la requête du liquidateur, le juge-commissaire a, par ordonnance du 3 avril 2006, ordonné la cession de (...)
Cet article est réservé aux adhérents