Un avocat qui utilise les facilités que lui procure sa profession et apporte sciemment son concours au placement des sommes d'argent dont il sait qu'elles ont été prélevées sur des comptes bloqués par un juge d'instruction se rend coupable de blanchiment aggravé.
Une procédure de liquidation judiciaire est ouverte à l'encontre de deux sociétés, Me X. étant désigné mandataire liquidateur. Il reçoit par la suite un courrier d'une des société lui indiquant qu'elle était contrainte de procéder à la clôture des comptes, accompagné de deux chèques dont le montant correspondent aux sommes inscrites sur ces comptes. Le mandataire dépose les chèques à la Caisse des dépôts sur des comptes ouverts au nom des sociétés. (...)
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